le 15 juin, vers la cabine de pilotage

Demi-Dieu Nombre de messages : 213 Age : 53 Date d'inscription : 12/11/2006

Paula Mudra a écrit:: Alors, comment trouvez-vous la soirée, cher commandant?

Tim Fritz a écrit:: "Le temps semble calme ma chère Paula... Mais dites moi donc quel bon vent vous amène à bord du Ventura ? Auriez vous dans l'idée de couvrir un évènement dont je ne serai pas encore au courant ?. Je dois bien avouer que j'étais surpris, ce soir, de ne pas vous voir prendre de clichés de la soirée... enfin, veuillez excuser ma curiosité envahissante ma chère, j'ai parfois du mal à sortir de mon rôle de capitaine !..."

Paula Mudra a écrit:: Ne vous inquiétez pas commandant, je comprends tout à fait. J'ai pris quelques clichés durant cette soirée mais vous n'avez peut etre pas fait attention... je rédigerai un article sur cette soirée dans mon journal. Comment ai-je atteri ici ? C'est simple. Le propriétaire de ce bateau, Chris Mc Farland, m'a proposé de venir sur ce paquebot. j'ai accepté car je voulais prendre un peu de recul, pouvoir m'oxygéner, me changer les idées... et puis il ne faut pas oublier que la destination est les côtes d'or d'Afrique, j'espere pouvoir faire des reportages sur ce continent afin d'apporter une vision différente. Et vous Commandant, comment avez-vous pris vos fonctions sur ce paquebot ?

Tim Fritz a écrit:: Prenant une grande inspiration d'air frais, je lui souriais doucement, tout en ralentissant le pas pour lui faire face.
"Et bien ma chère, je crains que mon parcours de commandant de bord ne vous soit d'une grande utilitée, ni d'ailleurs, d'un grand divertissement. Mais pour répondre le plus franchement possible à vôtre question, je dirai que j'ai eu de la chance. Mon expérience du long cours aura peut être réussi à faire pencher la balance de mon côté. Mais je suis très fier d'être de ce voyage chère Paula, et j'espère de tout coeur que vous de même..."
Reprenant doucement le chemin du poste de commandement, je décidais de faire plus ample connaissance avec cette journaliste.

"J'espère que vous n'avez pas trop froid, le vent de l'Ocean en pleine nuit est souvent faible mais traître. Désirez vous peut être m'accompagner jusqu'au poste de commandement?, j'en profiterai pour vous faire visiter l'Antre de la Bête." J'affichais une fois de plus un sourir doucement mioqueur.

"Hé hé hé, et d'ou venez vous donc Paula ?"

En attendant sa réponse je lui offrais ma redingote de capitaine usée par le sel de mer, et les nombreuses années passées sur mes épaules."

Demi-Dieu Nombre de messages : 213 Age : 53 Date d'inscription : 12/11/2006

Vous poursuivez alors votre discussion jusqu'à la cabine de pilotage. La barre se trouve entre les mains d'Angello Pesos, un portoricain qui a l'air de bien connaître son travail.
Après une brève visite des lieux, Tim se lance dans une explication sur le plan de route, sur le fonctionnement des boussoles et du radar, invention vraiment moderne, qui permet de parer à toutes mauvaises rencontres surprises au beau milieu de l'océan, ce qui aurait pû sauver le titanic, s'il en avait été doté, rajoute le commandant Fritz.
A ce moment précis, vous sentez comme un bruit mat et sourd provenir de la coque du bateau et Angello s'exclame en portugais en désignant le cadrant du radar du doigt:

Angello Pesos a écrit:: Lá comandante, olham sobre o radar, há uma forma estranha

Puis le signal sur le radar disparaît

Paula Murda a écrit:: je m'accroche au bras du commandant, effrayée. "Qu'est ce que c'était ?" Je regarde Angellos Pesos. il se mit à trembler, il a l'air appeuré... Et là, ce bruit, cette angoisse, ce stress, ce froid glaciale dehors... des tas d'éléments me font repenser à ce tragique évènement... le titanic ! Mon pouls s'accelere, je ne me sens pas tres bien...

Tim Fritz a écrit:: Alors que le bruit sourd retentit et qu'une vague de vibrations puissantes se fait sentir sous mes pieds, mes yeux s'écarquillent soudainement, ma respiration se bloque, alors que Paula attrape mon bras apeurée. Je vois comme dans un rêve au ralentit, Angelo Pesos crier quelque chose, mais je ne l'entend plus... comme prit dans une spirale temporelle, le temps vient de s'arrêter, mais soudainement je suis comme ré aspiré, et je reviens à moi. Tous mes muscles se contractent alors, tandis que j'ordonne à Angelo de garder le cap, je repousse Paula suspendue à mon bras vers un siège et je lui ordonne le regard froid et les sourcils froncés de ne plus bouger. J'attrape d'une main le combiné pour tenter de contacter Mac Farland et lui faire un point sur la situation tout en ne sachant pas trop ce qu’il a bien pu se passer, je lui prétexterai un choc avec une baleine. malheureusement, ce dernier ne répond pas, j'ai l'impression qu'il est en train de cuve rson vin!
Je demande alors à mes hommes d’appeler la salle des machines pour obtenir un rapport complet sur l’état de nos moteurs, d’appeler le service de sécurité civile à bord pour se mettre en place et accompagner tous les voyageurs vers leur cabine, de demander au service médical d’ouvrir un service d’urgence pour éviter tout soucis du à la panique.
J’applique alors à la lettre la marche à suivre dispensée dans le code de navigation puis je demande à mon chef radar de me localiser d’autres navires dans la zone.
Tandis que je vois ma salle de commandement en effervescence autour de moi, je vois le regard inquiet d’Angelo se poser sur moi. Je lui réponds d’un hochement de tête grave, mais le regard assuré. Prenant conscience de la présence de Paula à mes côtés, je lui décoche un sourire sincère.

« N’ayez crainte chère Paula, ce n’est qu’un incident mineur, rejoignez donc vôtre cabine, je viendrais m’assurer un peu plus tard de vôtre bien être. Pour le moment, si vous me le permettez, je vais rejoindre mes hommes en bas. Je me dois de m’assurer de la bonne marche des manœuvres. Voilà un reportage qui ne manquera pas de piquant. N’est ce pas ?»

» Le 15 juin 1938, vers 3h15
» Le 15 juin 1938; 4h
» 15 juin 1938, il est 4h
» Le 15 juin 1938, 4h
» 15 juin 1938 - Entre 2h et 3h ...